la vie continue et file a une vitesse impressionante
Me voila de retour parmi
vous.
Le temps défile à une
vitesse hallucinante maintenant. Comme si la notion de semaine n’avait plus du
tout la même valeur qu’a mes début. Tout s’accélère exponentiellement et me
donne le tournis. Je ne peux pas croire que dans 3 mois je serais en France. Qu’il
me reste même pas deux moi et demis de terrain. A que mes lémuriens vont me
manquer.
Le temps passe d’autant
plus vite que les avancées technologique et la notion de confort sont plus que
jamais d’actualité. Nous voila désormais avec canal satellite, 132 chaines au
milieu de nul part en foret, vive les satellites. Bien évidement cela gâche un
peu le charme du lieu, mais bon on n’en abuse pas. De toute façon c’est essentiellement
parce que le maitre des lieux est passionne de rugby et que comme vous le
savait surement tous, on est en plein dans la coupe du monde. Alors voila c’est
assez sympa parfois, après une bonne journée
de terrain sous la pluie de se poser devant la télé et de mater les débilitées qu’ils
nous proposent. Je parle de journée de terrain sous la pluie parce que voila
les deux dernières semaines ont été somme toute pluvieuse. Bon on ne va pas se
plaindre, au moins il n’y a pas les
supers mouches zébu qui te bourdonnent a
l’oreille tout la journée puisque elle ne sorte pas quand il pleut. Et puis il est
vrai que sous la brume voir sous la bruine, la foret resplendie de mille feux
et dévoile un charme ahurissant. Elle reste mystérieusement voilée, comme un trésor
dont on ne connaitrait que le premier visage et qui laisse tant à découvrir
pour les aventuriers chevronnés. Apres cote motivation c’est sur que ca la fait
chuter, et puis la pluie évidement ca donne froid, et mine de rien qu’ans les
lémuriens ne sont pas très actif on prend vite la crève. Mais bon I Will
survive, comme on dit. Et puis la foret et ces trésor nous réservent toujours
des surprise, même après 6 mois à la
parcourir. En témoigne cette superbe chenille (voir photo) qui semble tout
droit sortie d’un dessin anime, ou alors une création en patte a modèle d’un
enfant doué de dont d’artiste incontestables. On tome dessus comme de part
hasard et cela mette de la couleur dans sa journée grisâtre et pluvieuse.
Et puis autre avantage de
la pluie ce sont les caméléons. Allez pas me demander une explication, mais il
se trouve que par une journée pluvieuses ils sortent tous de leur
« cachette » et se plante bien visible le soir aux regards des
touristes ébahie par leur abondance démesurée.
Les bébé continues de s’émanciper
comme vous el constaterais sur les photos également. Ils commencent même à
tenter quelques sauts. De très faible distance bien entendu mais cela montre
leur témérité naissante.
Cela donne naissante
parfois a des séquences gag. Exemple : le bébé saute du dos de sa mère sur
une branche à proximité. Ou plutôt sur un tronc très fon d’un autre arbre. La
mère pousse des cris soft pour signaler a son rejetons qu'elle souhaite sen
aller, mais que nini, il continu ses allé et retour en sautant de joie. La mère
lacée part sir l’arbre de son choix hors d'atteinte par la voie aérienne par le
pauvre bébé laissée seul. Il cri alors pour rappeler sa mère. Mais cette
dernière comme pour lui donner une leçon d'autorité ne rapplique pas à la
seconde comme elle l’aurait fait il y a
deux semaine. Le pauvre bébé obligé de se creuser la cervelle pour trouver un
moyen de rejoindre sa mère. Alors il décide de passer par le sol. Il atteint un
arbre a proximité de celui ou est sa mère. Qui elle mage tout son soule comme
si de rien n’y été. Il monte sur ce petit arbre et arrive à hauteur de sa mère (quelque 2.5 m tout de même) il saute
vers elle, mais évidement il se rate, car l’arbre de réception est trop large
pour ses petites pattes. Et le voila la margoulette a terre. A crier comme de
plus belle. Une belle chute mais heureusement plus de peur que de male. Mais ce
qui est gag, ce n’est pas tant la chute que la réaction de la mère après. Parce
que cette dernière au lieu daller chercher son rejeton a l’endroit de sa chute
se rend a son emplacement initial sur l’arbre de départ ou il n'est lus.
Il faut dire qu’après sa chute notre malheureux bambin s'est retrouve sous 50
cm d'herbe et de fougères. Et donc le voila reparti clopin clopant vers le
lieux initiale dont au final il n'aurait pas du bouger. Cela lui servira de leçon.
Les bébés commencent
aussi à se nourrir vraiment tout seul. Et ce qui est des plus excellent ils
commencent même à simuler des marquages. Bien qu’il soit évident qu’ils n’ont
pas encore les glandes développées, mais ils font le geste de mordre l’arbre et
de frotter leur petit fesses au tronc. Mine de rien c’est marrant un peu comme
les bébé singes qui simulent l’acte sexuel dans leur jeux. On voit ici toute
l’importance qu’a pour les lémuriens la communication olfactive étant donné que
tout jeune (ils ont a peine deux mois et demis, voir trois a tout cassé) il
commence déjà a « s’exercer ».
Un autre facteur
accélérateur de temps est l’arrive d’une nouvelle stagiaire, qui va dévouer son
temps à inventorier les plantes sur des parcelles de 400 mètres carre en foret
pour mieux connaître la disponibilité et la diversité des plantes dont se
nourrissent nos chers amis propitheques. Il est évident que je n’aspirerais
pas à passer mon temps à prendre des
notes sur des plantes. Mais au moins l’avantage qu’elle a c’est que elle sait exactement ou elle va
en foret et que au finale le rythme et els kilomètres parcouru dans la journée
sont de son propre chef alors que pour moi les lémuriens sont les seuls
décideurs, a moi de me plier a leur activité on ne peut plus fluctuante.
Ce qui ne gâche rien
c'est que cette demoiselle est fort sympathique, et que même si elle
s’intéresse plus aux inactives plantes que aux passionnants lémuriens, nous
avons un passé de formation en biologie commun qui nous donne un point commun
de départ non négligeable.
Et puis cela continue d’être
le bonheur également de jouer au carte ou tout simplement de discuter jusqu’a
pas d’heure de tout et de rein avec Aina (la fille des patrons, je rappel pour
els retardataires qui n’ont pas suivi). Ajoutons a cela les discussion plus
culturelles et politiques avec Bérénice, les engueulade permanente mais pas
moins sympathiques du couple Béré -Daniel, le bambin Estéban qui reviens le WE
depuis qu’il a commence l’école et avec qui nous allons faire des ricocher et
nous barboter dans un ruisseau, il va e soit que je n’ai pas le temps de
m’ennuyer. J’ai de plus en plus l’impression d’avoir trouve une seconde famille
et je vais vraiment avoir su mal a partir. Ne t’inquiète pas ma mère tu auras
tout de même le pouvoir de me décrocher de mon rêve quand tu viens en décembre.
Et puis de toute façon je reviendrais. Pour une thèse j’espère. A bientôt le
blog tozbumada2.
Mon big bosse reviens
bientôt, ca va encore accélérer les choses, je vais en effet surement aller
passer une bonne semaine a Ranomafana pour « former » un étudiant
américain apprendre des sons sur une autre espèce ( prolemur simus). On verra
bien cela peut être sympa et c’est toujours sympa de bouger. Lucy reviens de
ces deux semaine de vacances dimanche et nous voila abordant la dernière ligne
droite.
Avec tout ca, je ne sais
absolument pas quad est ce que j’aurais le temps de préparer mon super test
d’américain que je passe a Tana le 27 octobre. Mais bon c’est bon la vie quand
ca file et qu’on n’a pas le temps de se prendre la tète sur des questions existentielles.
chenille en lignes
faites traditionelle malgache
Depuis le temps je me disais
faudrait quand même que je mette un peu a jour mon blog, que je le garnisse de
nouvelles photo et de nouveaux récit. Et oui comme tout le monde est en
vacances en France, je me suis permis d’en prendre moi aussi de mon cote. Du
moins pour ce qui est du blog parce que évidement cote travail en foret je ne chôme
pas quand même faut pas deconner non plus.
La semaine dernière j’ai
assiste a une cérémonie typique malgache en l’honneur du départ en France de
Kyle. Ils appellent cela un sotra… Cote orthographe je sais spas trop ais la
n’est bien entendu pas l’essentiel. En fait il s’agit d’une cérémonie en
l’honneur des ancêtres. On demande la bénédiction des ancêtres et leurs bonnes
ondes pour la réalisation de quelque chose, pour un événement particulier ou une
nouveauté dans sa vie. On peur faire un sotra par exemple pour bénir une maison
que l’on vient de construire, ou encore un enfant qui viens de naitre etc.
Ici c’était surtout pour
que le petit Kyle, une fois en France, ne rencontre aucuns soucis, aucuns
ennemis, aucun emmerdeur pour lui barrer la route. Et comme ‘a dit le maitre de
la cérémonie si qui que ce soit lui barre la route, les ancêtres lui briserons
es jambes. Bonne videment c’est ne image maos en gros c’est ca l’idée.
La cérémonie proprement
dite se déroule comme suit. Tout d’abord il y a la préparation, il coupe la
végétation adjacente a l’arbre qui est le symbole de bravoure et de grandeur de
Kyle, cette arbre dont l’âge est estimée être a peut prêt égal de celui de
Kyle, devra bien se porter et il en serra de même pour son homologue humain. C’est
donc autour de cet arbre que c’est déroule la cérémonie. Ils font ensuite cuire
de la viande et du riz dans trois cocottes. Normalement on en utilise traditionnellement
6 mais ici le nombre a été divise par 2 pour un gain de temps. Cette nourriture
est destinée en premier lieu aux ancêtres et puis ce qui reste (en réalité tout
évidement) est mangé par les participants à la cérémonie.
Une fois le tout cuit la
cérémonie peut commencer. Le maitre de cérémonie se tourne vers les ancêtres et
leur parle (la, ne me demandez pas ce qu’il a dit je ne parle pas
malgache malheureusement) et il l’appel. Une fois que la connexion est établie
il leur parle, puis place la nourriture dans des plats sur l’hôtel. Les plats
resteront ainsi pendant toute la cérémonie, pendant prêt de 30 minutes le
maitre de cérémonie effectue ainsi un monologue à destination des ancêtres et
leur demande bénédiction et tout ce qui s'en suit. Une fois le discours fini,
le voila qui demande si une personne de l'assemblée souhaite ajouter quelque
chose, si ce n’est pas le cas, et une fois que les ancêtres sont rassasiée,
nous pouvons commencer à manger. Et à boire aussi. Le fameux tokagasy (pareil
cote orthographe je ne sais pas trop) un rhum locale qui au final retourne la
tète des la première gorgée (je n’ai pas testé au delà de une au final, mais je
peux dire que les guide n’était pas tous dans un état stable à la fin). J’ai
oublie de préciser que cette cérémonie dois se dérouler avant que le soleil ne
décline dans le ciel, c’est adire en ce moment avant 11 heure du matin. Nous avons
cependant enfreint un brin à la règle pour cause de retard dans les préparatifs.
Une fois cette cérémonie
finie, nous voila a manger le « véritable repas ». J’ai ainsi eu
l’occasion de manger les fameuse braides mafane. Un végétale avec des fleurs
assez relevé qui picote la langue une fois qu’on els mange. Ces fleurs on une
forme de pissenlits mais elles arrachent un peu la bouche. En fait c'est
surtout la sensation picotante qui est unique est qui surprend au départ mais
j’ai bien apprécié au final.
Nous avons ensuite dansé
devant la maison principale avec les guides et le personnel de service d’Ialatsara.
Kyle a ensuite passe le
début de soirée ((et oui ici il fait nuit très tôt) avec les guide resté pour
l’occasion et c’est surtout la que le rhum a apparemment coulé a flot. Certain
d’entre eu ont même eu la mauvaise surprise de se réveiller le lendemain en
s’apercevant que ces brigand avaient profite de leur ivresse pour leur dérober
des zébus. Mauvais trip au réveil gueule de bois et zébu disparu je n’aimerais pas
être a leur place.
En tout cas, cette
cérémonie était très émouvante de voir tout le monde attentif, tout le
personnel de Ialatsara réuni autour de Kyle, et Kyle dans un grand moment de
prise de conscience de son départ imminent et oui ce n’est pas évident. Très
touchant. Tout le monde s’était évidement fait beau pour l'occasion. Ils on
sorti les pagnes, qui ravissaient de couleur ce moment inoubliable.
J’ai eu une bonne
nouvelle début aout en apprenant que
Aina va rester a Ialatsara plutôt que d’aller a Fianarantsoa a l’école
française, c’est sympa je l’apprécie bien et cela ferra de la compagnie, parce
que on ne peut pas dire que du cote de Lucy la conversation soit très poussées,
c’est a peine si elle est existante.
Apres il y a une autre
stagiaire qui débarque en septembre, compagnie supplémentaire.
On a eu une visite éclaire
ici d’une autre stagiaire. Violaine, qui est venue pour s’occuper des chèvres
du lieu, pour étudier brièvement ce qu'elles mangent come espèces de plantes. Elle
était vraiment super sympa, bien ouverte. Nous avons bien déliré ensemble.
Au final ici il n’y a
jamais matière à s’ennuyer. Toujours des gens passent est restent plus ou moins
longtemps. Ce qui me manque toujours c’est de parler anglais mais il faut bien
que je m’y fasse.
Sinon cote perso je me
suis inscrit pour passer le GRE, graduate record examination. Un test de prêt
de 4 h avec des math et des questions d’anglais, pur pouvoir intégrer les
universités américaine. Mais bien évidement les questions sont faites pour des
anglophones donc je ne comprends pas la moitie des mots mais il faut
surtout que je me concentre sur la section math après le reste je pourrais
expliquer mon faible score par mon anglais pas courant encore. Je passe donc ce
test a Tananarive le 27 octobre e compte
sur vos pour m’envoyer des bonnes ondes….
Cote boulot, je ne dirait
pas al routine parce que bien évidement ce n’est jamais le cas, évidement il y
a de ressemblance d’un jour a l’autre et on ne peut pas dire que je nais pas
des grands moments de blanc dans ma journée, mais les voir évoluer au
quotidien, et surtout observer ces bébé qui acquiert pas après pas leur indépendance
me fascine.
Ils commencent tout juste
à grimper aux petites branches par eux même et c’est vraiment sympa de les voir
évoluer, tout mal agile qu’ils sont. Avec leur cri de détresse des qu’ils se
sentent en déséquilibre ou trop éloigné de leur mère.
Je ne me lasserais jamais
de les voir ces petits bout de bestioles.
Maintenant ils passe
carrément des journées entières sur le dos des male, ce qui peut mener a la
confusion certaine fois quand a l’identité des adultes et même des bébés quand
ils sont plusieurs dans le même groupe, par exemple la semaine dernière, le
bébé de la femelle qui porte le collier radio était avec l’autre femelle qui
porte un collier rose, et le bébé de la femelle rose donc était avec un male,
en gros très sure de savoir qui est qui dans ces condition surtout quand on ne
voit que la tète du bébé. Heureusement qu’ils ont 2 semaine de différence, mais
ils ont déjà plus de deux moi tt les deux et la différence morphologique,
bien que persistent commence à s’estomper. C’est surtout dans les différences
de comportement et d’autonomie vis-à-vis de leur mère que l’on voit la
différence.
Ils commencent égaiement à
manger un peu tout ce qu’ils voient sans réussite assurée. Et également avec
une maladresse touchante quand il se suspende pour atteindre de feuilles éloignées
ou autre.
Un vrai voyage au paradis
en perspective.
En plus cela va plus il
fait un soleil radieux et pour des semaines entière, l’hiver va toucher a sa
fin ici et la température remonte perceptiblement surtout le soir et la nuit.
C'est fort agréable de ne plus avoir un lit gelé en se couchant le soir.
Comme vous le voyez tout
va pour le mieux dans le meilleur des mondes et comme je le disais le plus dure
va être de rentrer au bercaille de Sarko.
Bonne continuation dans
vos activités diverses et variées et bonne reprise du boulot pour les
vacanciers d'été au long court.
gouges
Voici la photo d'une morsure de priopithéques dans un arbre, averc le smeures pour les scientifique a coté en mm.
C'est marrant la phopto du haut presente 5 trace de dent alors qu'il n'en utilise que 4 pour mordre, ce qui veut surement dire qu'il a mordu 2 fopis a lasuiute.L
les deux photo sont des morsure du meme male.
voila ce quie je fais de mes journees, a prendre des photo cool nopn???
j'ecriraiaqs plus debuit septembre, pour les bebe qui tombe et que la mere ne vas aps chercher, foutaise de chercheur, 'en ai vu un tomber et la mere acopuru a son secour, ça dois dependre des cas..
la femelles qui portente les deux bébé est egalement une sacrée irresponsable. elel a laissé le bébé de l'azutre tout seuld ans una rbre et est parti.. l'autre a du copuinner et tenté de se faoire voir au risque de tomber pour que apres 4-5 ,inutes sa ,ére rappllique et le recupére.. ibngras ces animaux..
bonne continuation atous
a danx deux semaines
Les deux bébé sur la meme mére
le territoire
le monde du silence
Me voila de retour parmi
les civilises de ces terres que je tente d’arpenter.
Voila prêt d’un moi que
j’ai changé de « base » (comme se plait à le dire ma mère, spéciale dédicace
mother…). Je me sens maintenant presque comme chez moi dans mon nouvel environnement.
Bon mis a part le fait que tout le monde ici trouve que je parle et mange trop,
et que par conséquent je ne fini jamais mon assiette en même temps que tout le
monde, alors tout le monde passe son temps à m’attendre sans concession.
Le dessert attendra, monsieur Buttoz c’est encore resservi une plâtrée de pate
et le voila reparti dans ces discours incessants, dieu faite le taire…
C’est un vrai bonheur de côtoyer
tout ce petit monde. Bérénice, la mère, aussi bavarde que moi mais qui ne veut
pas l’admettre et avec qui j’ai des discussions très intéressantes et même
« sérieuses » parfois, ce qui ne gâche rien. Bon évidement il y a toujours le registre de la chamaillerie
qui guette en fond de calle pur ressurgir quand on ne l’attend pas, mais nos
rapport sont très sympa.
Daniel, le père, plus zen,
plus silencieux, plus posé, il me fait penser à ces sages asiatiques dont la
parole est respectée comme le savoir absolu. Avec lui c’est plutôt des
discussions axées science, il est veto et commence à rouler sacrement sa bosse
cote biodiversité malgache et gestion des aires protégées. C’est d’ailleurs lui
qui m’a branche sur la possibilité, peut être, (ne nous enflammons pas trop
vite) de prendre la suite de Jane, une étudiante qui effectue une thèse ici sur
le comportement et la génétique des populations de Propithecus edwardsi. L’idée
c’est que, a priori, le financement, pour ce qui est du travail de terrain,
pourrait continuer, sans personne pour faire le travail. L’idée, serait alors
que si je trouve un labo d’accueil, un professeur qui veut bien de moi et aussi
un financement complémentaire, je puisse faire une thèse ici, à Madagascar.
En réalité, moitie ici pour le terrain et moitie en France, ou ailleurs, selon
le labo d’accueil que je trouve. A priori j’aurais la possibilité d’être logé
nourri ici, et avec un salaire en plus, mais seulement quand je suis a Madagascar,
a moi de trouver un financement pour la France. Enfin je dois encore réfléchir
aux possibilités, mais cela m’intéresserait bien. Au moins je connais le site
de recherche et je sais que je me sens bien ici.
Apres pour continuer le
tour de la famille, il y a Kyle, le fils de 18 ans, que je pensais super zen
comme sont père mais qui a des pouvoir cassant cachés. On joue un petit jeu qui
énerve beaucoup sa mère, à savoir : se prendre la tète en permanence, mais
j’avoue que c’est assez lassant parfois. On se fait également des parties de frisbee
mémorables à mes retours de foret (comme si je ne me dépensais pas assez en
fait). Et puis le frère de Kyle, Estéban 9 an, très mignon super gentil, qui
aime bien se prendre le choux avec son frère également (ca nous fait toujours
un point commun). Il y a également la plus « âgée » Aina, la fille,
dont j’ai déjà fait les présentations dans le dernier post et qui n’est pas la
pour le moment.
Tout ce petit monde donne
à l’ensemble un aspect familial et chaleureux qui donne une impression de bien être
permanente. Si je peux faire ma thèse ici c’est évident que c’est la un
aspect qui ne gâche rien.
Cote boulot (je suis
quand même la pour ca), depuis qu’on est ici, il faut dire qu’avec Lucy on
envoie carrément la sauce. On tourne à environ 200 enregistrement par semaine
chacun, je pense qu’Erik ne va plus savoir que faire des données.
La forêt a toujours ses
charmes indiscutables, et sont aspect mystérieux, surtout par temps de brumes. Mais
ce que je préfère le plus sur le travail présentement c’est le silence relatif inhérent
a nos enregistrement. En effet, on fait le moins de bruit possible et nous ne
parlons quasi pas de toute la journée, pour avoir des sons d’une pureté optimales.
En plus étant donne que les animaux se jouent de nous souvent, en émettant le
seul type de cri qui n’est quasiment pas audible dans 99 % des cas, il faut une
ouïe fine et un silence absolue pour pouvoir le percevoir et également pour que
sa forme se trace sur le spectrogramme une fois les sons édités sur
l’ordinateur.
Quand je parle de silence
relatif c’est surtout parce que, évidement, la nature recèle de bruit multiple,
et c’est cela aussi qui fait son charme immense. On est empli par cette
ambiance si particulière qui ne laisse rien au déterminisme. Les rois des lieux
et ceux qui prennent une place majoritaire dans le champ acoustique sont sans
contestes les oiseaux. Leur cris multiples sont d’une puissante bien supérieure
a ceux de nos Lémuriens (cris d’alerte mis a part) envahissent nos enregistrements
comme autant de parasites. Mais avouez
que des parasites de cette classe et de cette qualité on en voudrait tout les
jours (et d’ailleurs on les a). En effet c’est bien plus gracieux et mélodieux
que le son tranchant d’un guide ( ou un assistant d’Erik) qui tousse par
exemple, ou encore le bruit encore plus tranchant des coupes coupes sur la
végétation saignée a blanc pour le ménagement de nos petite jambes et pour
permettre a notre locomotion terrestre de coller a la vitesse de déplacement de
nos amis lémuriens qui bien évidement n’ont que faire de la végétation sous
jacente et ne sont gênés en rien par cette dernière.
Le must, tant pour les enregistrements
que pour les déplacements humains, c’est quand ces chères bêtes se rendent au
sommet de la colline, dans le champs de fougères totalement anthropomorphique,
mais dont ils se sont fort bien accommodé, tout comme les pins qui bordent leur
territoire et dont ils se nourrissent avec une frénésie assez impressionnante (des
fougères pas des pins, encore… quoi que on n’a pas tout vu non plus).
Ce monde de silence
relatif nous laisse également entrevoir les piaillements multiples des bébés,
et leurs diversités naissantes, en effet on peut déjà distinguer 4 ou 5 sons différents
émis par ces petits êtres, et certains (2 principalement) sont déjà des prémices
de cris fixes d’adultes. Evidement lors de circonstance exceptionnelles ils émettent
des cris particulièrement stridents, et donc particulièrement intéressants. Par
exemple, lors des pseudo-chutes rattrapées in-extrémiste patte arrière gauche
avant que la mère tranquillement et pas pressée pour un sous ne remette gentiment
le maladroit sur sont pelage afin qu’il s’y agrippe de nouveau sans instabilité
persistante. J’ai assiste a ce genre de pseudo chute deux ou trois fois et il
est évident que les sons qui en résulte sont si ample qu’ils sont forcement
pure, et couvre facilement le bruit de fond permanent, qui est ici plus lie au
vent qu’à la rivière comme a Ranomafana.
Ce qui est surprenant c’est qu’apparemment, si la pseudo-chute se transforme en
une réelle chute, et que le bébé tombe à terre, la mère ne va pas aller le
chercher et ces derniers n’auront plus qu’à mourir en bas de l’arbre.
Le plus
« vieux » des nouveau nés de cette année commence déjà (a peine un
moi) a grimper sur des branche d’arbre et va même parfois jusqu’a s’éloigner de
plus de 3 ou 4 mètres de sa mère. Il est très maladroit et manque évidement de
puissance dans les bras mais c’est ce qui est excellent à voir. Je suis
vraiment comblé de pouvoir assister a ce développement comportementale. Je
pense que cela aussi ca me brancherait bien pour une thèse. Il y a tellement de
choses à faire il faut bien faire un choix.
Jeudi j’ai également
observé un comportement étonnant ( en pus du jeune male qui est tombé lors d’un
déplacement a 1 mètre de moi et qui heureusement n’avait rien et s’est
précipité sur l’arbre le plus proche pris de panique tant par la chute que par
ma présence), une des deux mères a portée les deux bébés sur son dos pendant un
déplacement assez long et assez rapide. Ce n’a rien d’étonnant que les deux
bébés se retrouvent sur la même mère, par contre ce qui l’est beaucoup plus
c’est que cela reste ainsi lors des déplacements, un peu comme du baby-sitting
provisoire. En effet quand les animaux sont posés en groupe, il n’est pas rare
de voir les deux bébés sur la même mère, et même sur les males, qui en prennent
bien soin, chacun leur tour, avec évidement certaines préférences pour
certains, mais aucun n’as d’accès refusé au bébé et ils peuvent tous le groumer
a leur souhait. Apres certains sont plus exclus que d’autre et certains sont
probablement les pères et le savent et d’autre pas, en tout cas tout ce petit
monde se groom sans ménagement surtout en ce moment que le soleil reviens mais
que le froid n’a pas quitté la place, ils se pelotonnent en boule de 2 a 4
individus et s’épouillent du mieux qu’ils peuvent. Les bébés sont l’objet de
toutes les attentions, et même parfois contre leur accord, ils sont « arrachés »
de leur mère par les males, afin de les groumer. Peut-être que les males qui
montrent les meilleurs soins pour les bébés même si ils ne sont pas les pères
seront choisis préférentiellement l’année ou deux année après pour les
copulations, en effet les femelles ne s’accouplent probablement pas avec tout
les males du groupe, étant donné que l’œstrus dure, je le rappel, moins de 24 h
par an. Alors accrochez vos ceintures et préparez le terrain pour le jour J. Je
parle de reproduction ici, parce qu’en fait cela serait le sujet, forcement passionnant,
d’une thèse possible ici. Voir qui sont les pères des enfants : plutôt les
males migrants ou les installés. Plutôt les vieux ou les jeunes. (Et ceci
surtout grâce à des données génétique mais évidement aussi par des observations
sur le terrain). Un deuxième aspect serait purement comportemental pour le
coup, en observant 6 a 8 moi par ans pour voir l’intégration sociale des males
dans le group, leur participation a la vie sociale du group, les activités de
grooming ou au contraire les conflits dont ils sont les initiateurs ou les receveurs. Ce qui irait également comme troisième
acte de ces observation pour étudier la reproduction, serait évidement de voir
les soins parentaux sur les bébés, et également lequel survivent ou non, et comparer
cela avec leur père potentiel, et de voir justement si il y a des rejets particulier
de certains bébés en fonction des pères qui sont les leurs (en effet des cas
connus d’infanticides sont connus chez cette espèces). Tout un programme, il
faut certainement plus d’une thèse pour cela. Mais l’avantage c’est que Jane,
la thésarde actuelle, aura déjà fait 3 ans de récoltes de données. alors pour
les conclusion 6 ans de données démographiques cela commence a faire et cela pourrait être super intéressant.
Affaire à suivre donc.
En tout cas ce groupe ou
nous somme actuellement me fascine, car même si nous enregistrons les sons uniquement
et que nous ne récoltons pour ainsi dire aucune données comportementales si ce
n’est le contexte d’émission, cela ne nous empêche pas bien sure de constater
certains phénomènes, et des lors que nous étudierons également les marquages
sur ce groupe (et d’autres) il parait clair que nous aurons plus de données
à mettre en relation avec le contexte social. En effet les marquages sont une
partie majeur de la communication des ces lémuriens et sans communication il
n’y a pas de socialisation. L’étude du sociogramme inhérent à chaque groupe
passe donc aussi par une étude, même succincte, des marquages et des échanges
vocaux. Tout se regroupe, tout se lie. Rien ne peut être isolé.
Pendant que j’y pense et
histoire de passer du coq a l’âne (ou plutôt du lémurien a la poule dans ce cas
précis) je ne vous ai pas parle de cette poule aux manies somme toute bizarres
surprenante mais qui mettent un peu de folklore dans nos journées. En effet
cette dernière pond quotidiennement un œuf, ce qui n’a rien de très surprenant
jusque la, ce qui l’est c’est l’emplacement de choix ou elle a élu domicile
pour exécuter sa tache. En effet elle a décidé de pondre tout les jours vers
10h30 dans les étagères de la salle d’ordinateur, qui sert de bureau. Nous
somme obligé de pousser nos affaires pour ne pas se retrouver avec une omelette
au disque dur ou autre gaietés de ce genre. Il est vrai que quand je reste ici
pour analyser les sons sur l’ordinateur (environ un jour d’analyse pour 2 jours
en foret) ce rituel est un des grands moments de ma matinée, et quand la poule
passe je sais que j’ai déjà consumé une grosse moitie du travail de la matinée.
Un peu comme les cloches dans les églises somme toute.
Je tacherais de faire une
photo plus tard pour vos montrer de quel poule elle se chauffe.
La nourriture ici est
toujours excellente ce qui ne gâche rien, et si e mange trop comme on me le
reproche c’est en grande parti pour cela. Et aussi parce que mine de rien les journée
en foret cela creuse, surtout quand le pic nique est succin, come parfois ( la quantité
de nourriture a midi varie du simple au quadruple, quand c’est le quadruple els
guide se font un plaisir de finir mais quand c’est des jours simple, on a plus
qu’a manger des tartine de pain maison au beurre en rentrant sous peine de ne
pas tenir jusqu'à 19h30-20 h heure habituel du diner).
Mon petit quotidien et ma
petite routine s’organise donc bien et le plus dur en fin de compte vas sans
doute être de partir d’ici et de retourner à notre société sarkozyste. Si c’est
quitter vite pour mieux y revenir encore plus vite pourquoi pas.
Je vais vous laisser sur
ces quelques 2383 mots.
Bonne continuation a tous
et merci de donner des nouvelles de France et de vous surtout ca fait plaisir..
Vive les babies
Une nouvelle fournée de photos toutes fraiches
né Juste un petit post, avant le flot de conerie demain, pour vous dire que j'ai mis des photo des deux bébé né recemùent dans le groupe que je suit actuelement...
bon visonage a tous