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Tozbu en lémurie
5 mai 2007

Une semaine paradoxale et la loterie de Valbio

Bonjour mesdames messieurs Mesdemoiselles et jeunes enfants… Nous voici la veille d’un changement profond pour a France, un jeune va être président de la république, et dans les deux ca on est mal barre. Bon évidement sego l’inapte potiche c’est carrément mieux que Sarko le dictateur imbu de sa personne mais bon ce n’est pas réjouissant tout de même. Mais bon on n’est pas la pour parler de politique, donc voila la suite de mes aventures. Aventure ou plus ou moins semaines qui s’enchainent on peut bien le dire. Voila que je sors d’une semaine somme toute paradoxale. D’un cote, u fait que ici aussi le 1 mai c’est la fête du travaille, on a eu que 4 jours de travail, et seulement 3 consécutif, mais d’un autre cote je suis crevé. En effet, jeudi les animaux sont devenus complètement dingue, barjot. Non content de se mélanger avec un autre groupe (comme il l’avait fait quand nous avons commence à travailler à Ranomafana), ils sont en plus totalement sortis de leur territoire, nous obligeant à marcher sans cesse sur des distances inconsidérées, et surtout au pas de courses. En effet, je ne sais pas pourquoi, peut être la présence de l’autre groupe les excite, mais ils ne se sont pas pose sur le même arbre plus de 5 minutes d’affilé. Ils se sont bien groomé les uns les autres (mélangeant copieusement les individus du groupe que l’on suit et les individus du groupe dit de sakarua. Heureusement qu’ils ne sont que deux par groupe sinon je vous raconte pas le boxon. Parce que pour couronner le méli mélo annoncé, les personnes qui ont pose les colliers avec les tags de couleur permettant de reconnaitre els animaux n’ont certainement pas envisage un mélange entre ces groupes, ou si il l’on fait leur choix de collier et de tag se révèle des plus impertinent qu’il soit. En effet, non content d'avoir mis un tag de même forme aux deux femelles de chacun des groupes, ils ont la même couleur. La seule distinction se fait dons a la couleur du collier, qui est bleu pour le groupe que nous suivons t noir pour l’autre, seulement le problème évidement c'est que d’une si vous trouver que le collier bleu est bleu c’est que vous le saviez avant parce que il est on ne peut plus passe, et un collier noir sur des poils noir cela ne se voit pas. Très bien vous allez me dire si on ne voit pas le collie c’est le noir et si on le voit c’est le bleu, mais non mes chers mis ce serait bien trop simple, en effet dans 95 pour cent de situation le collier est recouvert par les poils de l’animal, ce n’est que lorsqu’il fait des torsions inconsidérée de son cou pour manger, groomer ou chercher une direction vers le prochain arbres a atteindre que son collier est visible autant dire que le moment on a intérêt a ne pas le rater car il ne dure généralement qu’une fraction de seconde. C’est ainsi que Claudine et moi nous nous somme plusieurs fois retrouve à suivre « black silver » en pensant suivre « blue silver », jusqu'à ce que Victor, qui a des yeux de lynx, nous remette sur le droit chemin en nous communicant la position du vrai blue silver. En effet pour partager les taches vololona et Victor bosse ensemble et moi avec Claudine, le problème c’est que vololona est meilleure que moi pour repérer les animaux et Claudine moine bonne que Victor, autant dire que les binômes de travail sont déséquilibré (c’est encor plus flagrant quand Lucy prend ma place, sa non motivation la trahissant et obligeant le guide à faire la grosse part du travail a sa place). En parlant de Lucy, vendredi elle m’a complètement faite halluciner. On va faire un peut de fiction, imaginez vous en foret, dans la semaine ou vous êtes censé enregistrer les sons, vous avez eu le mardi de libre (jour férie) et vous vous êtes octroyez le jeudi (pluie, et non motivation, et oui elle est come ca Lucy, elle s’est aussi octroyé un jour de congé supplémentaire vendredi, ca va tranquille la vie quoi). Donc vous avez bosse 2jour dans la semaine, on est vendredi, vous n’avez pas encore sorti l’équipement parce que le terrain est difficile et l’animal commence a émettre un son intéressant, qu’est ce que vous faites : a) vous sortez l’équipement, il ne faut pas rater la suite de la « conversation » b) vous faites comme depuis le début de la journée,, vous restez derrière votre conviction et votre non motivation, le terrain et trop difficile je laisse l’équipement dans le sac. Evidement Lucy a choisi la b… Comble de l’ironie, le animaux on vocalise comme jamais 2 minutes après, j’avais suggéré a Lucy de sortir le micro mais bon on ne peut pas motive quelqu’un qui ne s'en donne pas le moyens elles même. Elles a donc sorti après cette seconde vague l’équipement, et la, le sort lui a joue des tours, ou peut être les animaux pour se marrer un peu. En effet ils sont partis très très loin vers des pentes abruptes, reléguant la pauvre Lucy à 200 ou 300 m de vololona des deux guides et moi. Une fois qu’elle nous a rejoins silence total. Deuxième situation, vous voila en début d’après midi, on vient de finir le repas, les animaux commencent à vocaliser relativement loin, le matériel est sur vos genoux, que faites vous a) je reste assise tranquillement et j’enregistre de la ou je suis sans même prendre la peine de tourner le micro dans la direction des animaux. B) j’ai u poil de motivation professionnel et je me rapproche des animaux et je reste debout micro tourne vers eux… Pas la peine de vous dire quelle solution elle a choisi. Et ca a été toute la journée comme ca, elle a tout d même avoue qu’elle n’était pas très motivée aujourd‘hui, si c’était qu’aujourd’hui, et oui elle pense au WE mais elle en a eu 2 dans la semaine des WE… enfin bref. C’et surement du au fait qu’elle s’est levé a l’heure ce matin et que pour la première fois elle n’avait pas de retard, il faisait trop froid pour qu’elle reste dans sa tente, je vais prie pour qu’il neige come ca elle sera a l’heure tout les matins, enfin, il va surement neiger vu qu’elle était a l’heure, on tourne en rond la relation de cause a effet. Pour revenir a la journée de folie, je tiens à préciser qu’elle a suivi une après midi le jour d’avant assez agite aussi. Mais le problème de cette journée c’est que en plus d’être incessant leur déplacement étaient illogique, exemple. Les 4 individus sot dans le même arbre et mange tranquillement et copieusement des fruits rouge qi on l’air succulent, mais je ne peux pas vous l’affirmer, en effet c’est toxique pour nous. Et d’un coup, sans aucune cause extérieur apparente un des individus émet un cri strident, et les 4 sautent de l’arbre, mais évidement pas tous dans la même direction, chacun vers un des 4 points cardinaux. Nous que faisons nous, première idée, retrouver son animal focal, savoir qui est qui, quand on pense avoir trouvé on le suit, pour se retrouver, 5 minutes plus tard, devant le même arbre ou ils sont tous revenu. Ah ces lémuriens, quand ils ont décidé de nous faire suer. Bon en même temps ca fait du bien de faire du sport, mais quand le lianes et la boue s’en mêle on patauge pas mal et j’avoue que je galère bien a suivre vololona et Victor, je pense que leur « petite taille » joue en leu faveur ( de l'avantage d'être malgache en foret malgache, ca serait pas mal pour le titre d'un bouquin non?) mais c’est surtout leur expérience qui fait qu’il ne glisse pas, ne trébuchent pas, et reste fier, alors que moi je m’étale régulièrement et que mes mains sont bien écorché a force de me raccrocher in extremis a des support douteux comme des ronces ou des arbres épineux. Je ne préciserais pas que si je galère Lucy patauge dans la choucroute… Le jeudi fut donc dingue, laisse tomber la neige comme dirait une blonde a forte poitrine de Montpellier dont je tairais le nom par respect pour sa vie priver, ou encore, comme dirait une autre blonde qui habite dans les landes et dont je tairais aussi le nom pour les même raisons que la première, c’étais la déche, elles en disent des trucs ces blondes mine de rien… Paradoxalement, ce jour fut l'un des plus intéressants que j’ai eu jusqu’a présent. En effet les interactions sont nombreuses, les marquages également, et quand on suit l’animal sans le perdre de vu pendant les 30 minutes que dure chaque focale, on est ravi, et on se sent fier de soit, c’est un véritable chalenge permanent, et quand on relève le défi on s’en sort grandit. En contre parti on a les jambes en compote, et évidement vu qu’il a bruiné toute la journée, on est grelotant de froid, trempé jusqu’au os (malgré le poncho qui protège bien, mais qui ralenti considérablement la personne qui le porte en l’occurrence moi). Comme par esprit de paradoxe, ils se sont totalement calmes vendredi, ce fut l’un des jours les plus cool de ces 2 derniers mois, après le jour le plus agite. Et j’avoue que nous ne nous en somme pas plaint du tout. Mais s’en était presque ennuyant. Il ne soit pas sorti de leur territoire, on fait moins de marquage, mais sont tout de même reste avec leur ami de sakarua. Jeudi, Ils se sont rendu en plein milieu du territoire du groupe dit groupe 3. Celui que nous étions censé étudier au départ, avant que l’on apprenne que 3 des 4 individus qui le composait on était tué par le fossa fossana (ca c’est la version officiel Erik pense que d’autres causes peuvent avoir provoquées la mort, mais que c’est une solution de facilité d’inculper ce prédateur mi chat mi fouine mi rat mi mangouste, qui il est vrai raffole des lémuriens inoffensifs). Ce groupe ( pour autant que l’on puisse encor parler de groupe avec un individu) se compose donc d’une seule femelle, qui va très probablement se joindre un jour prochain a un de groupe autour, et en empiétant joliment sur le territoire de cette femelle solitaire, bien que sans la croiser, les individu de notre groupe (groupe 2) et de sakarua on signifie leur présence, et certainement leur envie de s’approprie une part laisse vacante de cet immense territoire. En effet ils ont marque a de multiple reprise, et paradoxalement, alors qu’ils semble marquer des arbres aux hasard dans leur territoire, sans préférence pour ceux alimentaire, ici en plein territoire « étranger » ils n’ont marque que des arbres dont ils se nourrissent, comme pour signifier qu’il ne sont pas que de passage et qu’il compte bien s’approprier la terre et ses richesses, fruit et fleur et autre feuilles inclus bien entendu. En fait qu’est ce qui peut bien les intéresser a part la bouffe, je vous le demande, parce que je ne pense pas qu’il aspire a avoir un territoire plus grand pour pouvoir se marrer a voyager a travers celui-ci et se bidonner en nous voyant galérer pour les suivre… Pour résumer, cette semaine fut pleine de paradoxe, mais passionnante sur un plan comportementale et observationnel. Vendredi soir de la semaine dernière, pendant que Lucy prenait son jour de congé gratos (pourquoi se gêner) j’i assister a la loterie de l’association du personnel de Val Bio. Comprenait, tout les employés de Val Bio, guide inclus, sont oblige d'acheter un ticket de loterie, a peine [us d’un euro ( je rappel que le salaire d’un guide et de 2 euros par jour, ramène a notre bon vieux smic ridicule, cela reviendrait a acheter un ticket de loterie 35 ou 40 euros, jugez plutôt…). Donc pour ceux qui ne veulent pas mettre prêt d’une journée de salaire dans ce billet, il leur reste la solution de se faire acheter le billet par une personne extérieur a val bio ou un autre membre du personnel qui veut se donner plus de chance de remporter le gros lot ( ce coup ci un lecteur dvd tout de même). Ce petit jeu a lieu tous les 2 a 3 mois, et comporte une quinzaine de lot, allant des épis de mais (cf. photo) au lecteur DV, ou vélo ou encor complet de marmite pour gros lot. Le fait que les multi participation individuelle soit possible a conduit a un étonnant jeu du hasard, en effet sur les 15 lots 10 ont été rafle par 5 personnes. Et le comble c’est que la même personne a gagne le gros lot et le lot numéro 3 (un assortiment de verre). Quand la chance s’acharne, à croire qu’il fallait vraiment acheter deux billets de loterie pour gagner ce coup ci. C’était excellent de les voir tous en rond autour de la boite magique, un des membres de l’équipe secouant la boite avec furie, la renversant pour en laisser s'échapper le papier révélateur des gagnants. Remettre les deux numéros qui sortait parfois ensemble, la secrétaire ramasse le papier lit le numéro et le gérant de val bio coche sur le tableau, de fois qu’un petit malin ai introduit deux fois le même numéro. Tout c’est pourtant passe très vite, moins de 10 minute pour 15 lots. Il faut dire que la pluie s'en étant mêlée cela a sans doute accéléré le processus, mais cette rapidité des choses ajoute a la pluie explique le peu de photo que je vous présente dans l’album cette semaine. En espérant vous avoir happé dans mes récits tortueux je vous souhaite bien du bonheur, et a dans deux semaine pu mesurer les première conséquences du choix présidentiel que nous aurons fait, et oui même moi qui ai vote par procuration…
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Commentaires
M
C'est la première fois que je lis un de tes longs articles en entier, et c'était génial!!! Continue à nous tenir au courant, nous divertir et nous faire rire! :-)<br /> Je t'embrasse fort
S
Salut Butoz, <br /> ravis de voir que tout se passe bien pour toi. Pour nous tout va bien on a commencé nos stages, brice se lève tôt pour prendre le train!<br /> Ca a l'air trop beau où tu es!<br /> Au fait ton truc dans l'oeil ça t'as pas fait mal?<br /> Allez bon courage<br /> A plus<br /> Brice et sandrine
T
Ta collegue a l'air tres motivé...<br /> Pourquoi ne rentre elle pas au fait ? Car la elle a plus la tete a ca apriori donc ca doit etre une torture pour elle.<br /> <br /> Toujours marrant de te voir ramer pour suivre tes lémuriens...pas moyen de filmer un peu avec ton appareil photo ou alors l hudité ambiante l empeche?<br /> <br /> Sinon, si c est possible saute des lignes car parfois dans ton paragraphe, je loupe une phrase..<br /> Bonne chance pour la suite
Tozbu en lémurie
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